La chroniqueuse Lise Ravary utilise les gros canons de Québecor pour intimider ses critiques et régler des comptes personnels.
Son dernier article, «Le roi de l’amalgame», n’a d’autre but que de me discréditer sur les plans public et professionnel, en plus de me menacer de poursuites judiciaires.
Pire encore, tout son argumentaire n’est qu’un tissu de sophismes et de mauvaise foi. Puisqu’elle m’accuse de manquer de rigueur intellectuelle, passons en revue chacune des principales affirmations.
- Sa thèse principale est un mensonge éhonté
Selon la thèse de départ de son article, j’aurais affirmé que Ravary et quatre autres personnalités sont «membres de La Meute», que je serais trop bête pour me rendre compte qu’elle n’était que sur une «page FB secrète» :
Ce qu’elle déclare est archi-faux.
Pour commencer, le titre de mon article la réfute déjà en moins de deux secondes : «Richard Martineau et Éric Duhaime, membres du groupe secret de La Meute». De la première ligne à la dernière, mon texte rappelle plusieurs fois qu’on ne sait pas s’ils ont conscience de faire partie du groupe secret, mais que leur présence sert les intérêts des dirigeants de La Meute.
Ravary a-t-elle lu mon billet avant d’aller me démolir dans le Journal de Montréal? Ment-elle volontairement afin de me causer du tort? Chose certaine, sa thèse principale est aberrante et elle part de ce point pour m’insulter en titrant : «Le roi de l’amalgame».
Par ailleurs, mon billet n’a jamais mentionné l’historien Éric Bédard, là aussi elle invente n’importe quoi.
- Attaque à ma crédibilité professionnelle
Dans son texte, Ravary met à profit son imposante tribune pour nommer l’un de mes employeurs – le cégep Ahuntsic (d’où sort-elle cette info?) – me traîner dans la boue, puis laisser entendre que je n’aurais pas la hauteur d’esprit pour enseigner la philo :
Dans ma publication Facebook précédente, j’affirmais avoir été menacé par une dame xénophobe, militante sur les réseaux sociaux, qui avait porté plainte à mon Collège pour me faire perdre mon emploi. Ravary rajoute ainsi davantage de pression sur mon poste de précaire.
- Elle me taxe de multiculturaliste extrémiste
D’après Ravary, je cultiverais une vision «extrême» du multiculturalisme. Honnêtement, je ne sais même pas à quoi ça ressemblerait… un respect mutuel? Je m’oppose aux discours racistes, xénophobes, islamophobes, surtout lorsqu’ils sont véhiculés par des meneurs d’opinion tels certains chroniqueurs-poubelles. Voici son invective :
Pour fonder son accusation, elle lance que j’aurais traité Benhabib de «troll anti-islam». «Troll» signifie «intervenant initiant des polémiques». En quoi l’évocation de Benhabib en tant que «polémiste» au sujet de l’islam fait-elle de moi un extrémiste multiculturaliste? Et que veut dire cette notion de toute façon?
- Elle prétend s’être jointe à la page secrète par professionnalisme
Lise Ravary raconte qu’elle aurait adhéré au groupe secret par devoir professionnel, car elle préparait une série de trois articles sur La Meute.
Comme elle est une journaliste, une vraie de vraie, il fallait qu’elle observe de l’intérieur comment fonctionne La Meute «avant» de pouvoir se faire une opinion sur eux :
Ces bons gentlemen de La Meute l’ont donc accueillie avec courtoisie. Curieusement, elle a mis fin à sa série d’articles il y a deux semaines (fin août) et elle est toujours membre du groupe secret. Son professionnalisme exige-t-il qu’elle y demeure ad vitam aeternam, sous sa vraie identité en plus?
En dernière analyse, je ne vois pas ce qui reste de cette chronique à part une volonté manifeste de ternir un opposant idéologique, quitte à mettre à profit les mensonges les plus flagrants. Les lecteurs du Journal de Montréal ne retiendront que sa version falsifiée des faits, et elle le sait.
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